RUELLES : Création collective - Collectif Cusinage
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CRÉATION COLLECTIVE SUR LE THÈME DES RUELLES

 

 Le collectif CUISINAGE lance une invitation pour « Nous parlez des ruelles ! »

Nous amassons des témoignages, dessins, et photos sur les expériences de vie liées aux ruelles qui serviront à créer une œuvre au Patro Le Prévost.

 

« Ma ruelle est un endroit où il y a plein d’enfants, d’amies que l’on trouve facilement et de bons voisins de bonne humeur. Elle entre Saint-Denis et Saint-Vallier. » – Rosalie

 

« Je n’ai jamais été une partisane de la course à pied. J’ai quand même essayé cette pratique lors de mes quelques années de passage à Montréal. Mon endroit de prédilection pour cette activité? Les ruelles! J’adorais m’y promener, musique rythmée dans les oreilles, en observant les cours arrières des blocs appartements, les chats de ruelles, les tas de débris (qui cachaient parfois de magnifiques découvertes), les oiseaux, les multiples plantes et les quelques personnes que j’y croisais. Justement, j’aimais courir là puisque c’était calme et peu peuplé. Mais on pouvait tout de même sentir que ces endroits en avaient vu de toutes les couleurs. » – Charlotte

 

« Il y a des pickpokets dans les ruelles » – Résident de Villeray

 

« Pendant les dernières années où je vivais à Montréal, chaque fin de printemps, quelques voisins faisaient le tour du notre pâté de maisons pour organiser une fin de semaine commune de ventes de ruelle (entre Molson et 1er avenue, Beaubien et Saint-Zotique). Nous nous retrouvions plus d’une cinquantaine de voisins avec nos tables et nos brocantes dans la ruelle avec deux ou trois voisins qui faisaient des grillages ou offraient des breuvages. C’était bien plus qu’une vente de garage, mais c’était aussi une fête entre voisins avec l’opportunité de se rencontrer, de se revoir et de discuter entre les ventes. Chaque année, cela attirait de plus en plus de curieux et d’acheteurs potentiels, car cela devenait une tradition très attendue. J’y voyais, années après années, les mêmes irréductibles coureurs d’aubaines et nous pouvions faire d’excellentes journées de ventes et tout trouvait preneur. Si ce n’était pas vendu une année, l’année suivante c’était
vendu. C’était un événement que nous attendions impatiemment, quelques fois, juste pour le plaisir d’y participer sans avoir vraiment beaucoup de choses à vendre. » – Serge

 

« Derrière chez nous, une fois par année, on faisait une grande fête de la ruelle. On mettait 4 tables. Il y avait plein de monde. Y a une année, une femme a chanté de l’opéra » – Résidente de Villeray